photo de nuit

Petite mésaventure du mardi soir.

Suite à la livraison à mon domicile, de l’intervalomètre commandé quelques jours plus tôt sur le site d’Amazon,  j’ai décidé de prendre mon courage à deux mains et de partir à 23h30 en direction de port St Louis du Rhône, soit à 75km de chez moi. La raison de ma motivation : chercher un endroit avec un minimum de pollution lumineuse (liée aux éclairages des grandes villes) pour pouvoir avoir un ciel bien dégagé. Les 2 jours précédents cette soirée, il y a eu un léger vent qui à permit de bien nettoyer le ciel des nuages. Donc un temps idéal pour faire des photos du ciel et un petit time lapse.
Me voila donc parti plein de bonne volonté et après 45 minutes de route, j’arrive enfin à port St louis. Déjà j’ai une première surprise en dépassant port St Louis pour me rendre à la plage Napoléon (ou j’ai décidé d’installer mon matériel) : J’étais persuadé me retrouver dans une nuit noire avec un magnifique ciel étoilé. Hors le ciel est bien étoilé (au moins ça…), mais j’avais oublié que juste avant port St Louis il y à 2 énormes usines et  l’éclairage de celles-ci est à peu prêt l’équivalent de celui d’une ville de 40000 Habitants… Donc… Grosse pollution lumineuse sur ma gauche. Bon qu’a cela ne tienne, je décide de  m’enfoncer un peu plus sur cette immense plage quasi déserte… Tout va bien mais j’oublie un petit détail. Le vent à soufflé pendant 2 jours, transportant avec lui quelques tonnes de sable du bord de plage vers le centre de celle-ci, qui est habituellement praticable en voiture car à cet endroit le sable est bien damé. Mais pas ce soir… Ce soir c’est bien du sable fin, sec et léger sur environ 50 cm… Donc ce qui devait arriver arriva ! je m’enlise avec mon véhicule au milieu de nulle part, dans le noir le plus complet à environ 10 km de toute vie, 75 km de ma maison et bien évidement sans le moindre matériel pour pour sortir de ce type de problème à part une Maglite (c’est déjà bien d’avoir de la lumière)… En d’autre mot une bonne grosse soirée de merde se profile à l’horizon…
Après plusieurs tentatives, sans trop insister (ça sert à rien) je suis forcé de constater qu’il y à du sable jusqu’à la caisse. Bref… Après une petite montée de stress suivie d’une bonne grosse gueulante débile (mélange de colère, d’angoisse, de regret et de frustration) je décide alors de fermer la voiture et de l’abandonner la, provisoirement, pour aller chercher de l’aide car je me suis souvenu que j’avais vu sur la route avant d’arriver, un camping car garé en bordure, à environ 3 km de la. Après une bonne marche dans la nuit, car je précise que la lampe c’est bien, mais ça attire les moustiques et dans cette zone… heu.. comment dire… c’est la guerre mondiale des bestioles !
Bref… j’arrive enfin au camping-car et coup de chance, il n’est pas vide. Je tombe sur une famille en plein apéro très prolongé (car il est minuit) et qui attend désespérément que cuisent les 4 merguez qu’ils ont du mettre il y à quelques heures sur un pauvre barbecue de fortune (pas très chaud). Je leur explique mon problème et la, enfin, la chance revient ! puisqu’il ont une pelle, 2 grandes cales, et 4 gros bras pour pousser 😉 oufff ! je suis sauvé !!
On se retape les 3 bornes dans l’autre sens en direction de ma voiture avec mes 2 bons samaritains alcoolisés et leur chien (qui à décidé de se joindre à nous). Au bout d’un moment, nous arrivons enfin au véhicule et, à grand coup d’effort, creusant, nettoyant, calant les roues et poussant comme des dingues, finissons par arriver à la dégager de ce bourbier… OMG ! plus jamais ça !… Nous revenons au camping-car ou je dépose mes 2 sauveurs et leur chien et je me dirige à présent vers un chemin beaucoup plus sûr (indiqué par les gens du camping-car)… Sauf qu’au bout de quelques mètres sur le chemin en question… Re-en-sablage  !!! Non ! c’est pas possible !!! je regarde mes roues pour faire un constat de la situation… bon c’est moins grave que la première fois, mais c’est qu’en même bien bloqué… Je me jette par terre tel un enragé frénétique et enlève avec mes mains le surplus de sable, jusqu’à arrivé à créer une petite pente légère pour dégager la voiture (du coup maintenant j’ai de l’expérience)… je suis plein de sable et les moustiques finissent de me soutirer mes dernières goûtes de sang… Je monte dans ma voiture, démarre, enclenche la marche arrière, et…Ouiiiii !!! ça marche ! je recule sans m’arrêter jusqu’à la route !  Je sort de ce maudit chemin et de la haine,  je trace direct, en direction de ma maison !!!
Mais au bout de 4 km, le calme reviens avec ma raison… Je me dis : « que je n’ai pas fait 75 km et sorti 2 fois ma voiture du sable pour rentrer sans même prendre une photo… »
Alors, je m’arrête finalement au bord de la route,  et je décide de ne pas sortir la totalité de mon matériel, mais juste le minimum pour tirer quelques clichés et faire un petit time lapse (pas super d’ailleurs, mais qui à le mérite d’exister).
Si j’ai à tirer une leçon de cette soirée ? :  « Bien réfléchir et étudier le terrain, la prochaine fois que je décide de partir à l’aventure sur un coup de tête ». (on est qu’en même très bien dans sa maison MDR).

Voici donc les quelques clichés et la petite vidéo en question :

 

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Written by lukem
Si je devais condenser mon activité en quelques mots, je dirais simplement que tout ce qui touche de prêt ou de loin au son et à l'image, m'a toujours passionné au point d'en faire mon métier depuis plus de 15 ans. Mais peut-on réellement résumer un univers aussi vaste que la photo, le graphisme ou encore l'audiovisuel ? Autant de rencontres magiques, de projets insensés, de situations insolites, de voyages incroyables... Parfais de travaux très durs, pénibles, interminables mais qui, au final, m'apporte tellement de positif que pour rien au monde, je n'abandonnerai cette aventure.